JEAN   LE   BLEU (Jean Giono   1932)

couverture jean le bleu

Dès les premières  pages , l’ auteur évoque l’ atelier de son père , cordonnier à Manosque : les migrants s’ y arrêtent car , ce père , anarchiste , écoute leurs histoires et parfois les aide à rédiger des courriers ou les héberge , lorsque la police les recherche !!!

Au rez de chaussée, la mère, blanchisseuse, règne sur 3 ouvrières et 2 apprenties ; Bonne catholique , heureuse d’ amener des clients , à son mari,  elle inscrit son fils dans une école chrétienne : à la fin de  ses études secondaires , il en sortira employé de banque,  avant sa mobilisation pour la guerre de 1914 ;

L’enfance de Giono , pétrie de sensations , transpire , à chaque page : agitation des petits métiers , ruades et cris des animaux les jours de foire , sensualité des filles ;

Jean séjourne chez des bergers, à la campagne : il suit les travaux des champs , le vol des oiseaux , le souffle des vents et le ballet des nuages ;

A l’instar de PAGNOL, il conte une histoire d’amour et d’ adultère entre la femme du boulanger et un berger d’ un village voisin qui provoque la colère des habitants , soudain privés de pain !!!’

Nostalgie d’une enfance provençale « JEAN LE BLEU »se savoure lentement , comme un roman d’ initiation , poétique , au style puissant mais suranné

JEAN

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